Pour gagner du temps et être efficace dans mon travail, j’ai pris l’habitude d’associer certaines tâches, qui pourraient être faites séparément. Ainsi :
– je choisis les sujets d’un devoir et rédige leur corrigé, sur une même plage de temps ;
– je corrige les copies (correction qui peut s’étaler sur plusieurs séances) et je reporte les notes sur mon logiciel de notation, dès la fin de la dernière séance de correction.
En effet, l’expérience m’a montré qu’attendre d’avoir corrigé les copies, pour rédiger le corrigé « type » (celui que je mettrai sur le cahier de texte) n’est pas une bonne méthode et que je tardais à finaliser ce travail.
De même, me dire que je reporterai les notes plus tard, m’a conduit bien souvent à les rentrer à la fin des trimestres.
Dans cet article, je vous explique plus en détail cette méthode de regroupement des tâches.
1) La préparation des sujets et de leurs corrigés
Stratégie n°1 : j’ai toujours une longueur d’avance
J’effectue la préparation des sujets et de leurs corrigés une bonne semaine avant la date du devoir et, si le devoir est prévu après des vacances, avant ces vacances. Procéder ainsi me permet de ne jamais me sentir « débordée ».
Psychologiquement, il est beaucoup plus positif de travailler, en planifiant son temps, qu’en étant poussé par le stress de l’urgence. Cette stratégie permet aussi d’éviter des problèmes qui surviennent « toujours », quand nous sommes pressés (une panne d’ordinateur, d’imprimante ou de photocopieuse) ou de caser des impératifs de dernière minute.
Stratégie n°2 : je planifie le travail sur une plage de temps
Comme mon emploi du temps comporte des plages assez conséquentes, où je n’ai pas cours, entre les cours, autant les occuper au mieux ! J’inscris donc sur mon agenda le travail prévu. Une visualisation mentale, la veille, me permet d’obtenir une meilleure motivation, quand le moment est venu d’effectuer mon travail et de ne pas écouter la petite voix, qui me dit que je ferais mieux d’aller au café …
Stratégie n°3 : je choisis les sujets, en fonction de mon réservoir de corrigés
Les sujets que je donne vont d’abord dépendre des chapitres que j’ai donné à réviser aux élèves. Ensuite, je vais chercher, dans un fichier, les sujets, dont j’ai rédigé les corrigés, les années précédentes. J’en possède désormais un stock assez important !
Si j’estime avoir suffisamment de temps devant moi et si je souhaite donner un sujet que je n’ai jamais traité, alors je prévois de rédiger le corrigé. Cela va me prendre entre 1h30 et 2 heures.
Stratégie n°4 : mon travail est matériellement abouti
Je veux dire, par là, que l’énoncé du devoir est non seulement tapé sur l’ordinateur, mais aussi photocopié au nombre d’exemplaires voulus, prêts à être distribués.
De même, mon corrigé se présente sous la forme d’un fichier PDF, que je mettrai sur le cahier de texte, le moment venu.
2) La correction des copies et la recension des notes
Stratégie n°1 : je me donne au maximum une semaine, pour rendre les copies
Cette date butoir est motivée par deux raisons :
1° selon moi, c’est une forme de respect vis à vis des élèves que de leur rendre rapidement leurs devoirs. Du point de vue pédagogique, ils auront aussi plus facilement gardé en tête ce qu’ils ont fait, le jour du devoir.
2° plus on tarde à se mettre à corriger son paquet de copies et plus la motivation décroît ! Autant dire qu’il vaut mieux se mettre tout de suite au travail, dès le jour du devoir ou au plus tard le lendemain. Il m’arrive même de corriger des copies, pendant le devoir lui-même, quand des élèves viennent me rendre leur copie, avant le temps imparti.
Stratégie n°2 : je corrige les copies, de manière rapide et efficace
J’ai consacré deux articles à la méthode que j’ai mise au point pour me permettre de corriger les copies, de manière rapide et efficace :
– ma méthode pour corriger les copies pendant l’année
– ma méthode pour corriger les copies du baccalauréat
Stratégie n°3 : je collecte les notes, sitôt la correction achevée
J’ouvre un ordinateur et le logiciel (nous travaillons, au Lycée, avec « Sconet ») et pendant que la connexion s’établit, je recopie tout d’abord les notes sur une grille « papier ». Je prèfère avoir un double, au cas où il y aurait un problème informatique.
Puis, j’entre les notes sur Sconet, en utilisant le pavé numérique, sans regarder le clavier. Il me suffit, en effet, de positionner les doigts, sur les bonnes touches :
– le pouce est placé sur la touche « entrée », pour changer de case;
– les 2e, 3e et 4e doigts servent à entrer les notes : il suffit d’avoir mémorisé où se trouvent les chiffres de 0 à 9, sur les différentes lignes du pavé numérique.
Cette méthode d’entrée des notes est très rapide, car elle me permet de diriger directement les yeux de l’écran à la liste écrite des notes et inversement.
Je relis ensuite les notes, pour vérifier qu’il n’y ait pas d’erreurs : je relis une fois la colonne de notes, de haut en bas et une fois de bas en haut, en prenant les notes par groupes de 3 ou 4 et en les comparant à ma liste écrite. Cette méthode de relecture est fiable et va très vite.
Conclusion
Et vous ? Avez-vous mis au point des méthodes qui vous permettent de gagner du temps ? Faites-nous en part, dans la zone des commentaires !