L’art de vous poser les bonnes questions

Comme le dit à juste titre, Tony Robbins, spécialiste américain de la Programmation Neuro-Linguistique : « Si vous vous posez de terribles questions, vous recevrez de terribles réponses ». En effet, nous n’avons pas toujours conscience que nombre de nos pensées négatives sont les réponses à des questions négatives que nous nous posons. Nous trouvons ce que nous cherchons !

Or, la vie nous met sans cesse face à des situations qui suscitent en nous un questionnement et une recherche de réponses. Cependant, vous demander : « Mais pourquoi cela m’arrive-t-il ? » et « Qu’est-ce que je peux apprendre de cette situation ? » ne focalise pas votre esprit sur les mêmes réponses. Dans le premier cas, vous vous posez une question qui n’admet tout bonnement pas de solution. Le seul résultat auquel vous arriverez sera de vous dévaloriser ou d’alimenter le sentiment d’être totalement démuni, face à la situation.

Par contre, la deuxième question vous permet de vous focaliser sur du positif, de trouver une solution pour résoudre votre problème ou ne pas refaire deux fois la même erreur.

Dans cet article, je vous montre comment apprendre à vous poser les bonnes questions, face à des situations qui sont jugées « négatives », comme les échecs, les conflits ou les petites contrariétés de la vie.

1. Court-circuitez tout questionnement stérile

Lorsque nous sommes confrontés à une situation négative, nous réagissons, dans un premier temps, en ressentant une émotion négative, comme la colère ou le découragement. Cette émotion est la réponse de notre système limbique (partie primaire du cerveau), qui réagit en déclenchant des signaux de fuite ou d’agression. Cependant, notre cortex (qui est la partie la plus évoluée du cerveau) va prendre le relais, pour analyser rationnellement la situation et rechercher des solutions.

Ainsi, si vous restez sous l’influence de votre réaction spontanée, vous allez vous poser les mauvaises questions : celles qui vous découragent, vous font ruminer les côtés négatifs de la situation, au lieu de vous encourager à trouver une solution.

Voici un florilège des questions qui nous affaiblissent ou même nous paralysent : « Pourquoi suis-je comme cela ?, « Pourquoi personne ne m’aime ? », « Pourquoi cela n’arrive-t-il qu’à moi ? », « Pourquoi je n’y arrive jamais ? »

Pour ne pas réfléchir ou réagir sous le coup de l’émotion, temporisez : le cortex ne peut prendre le relais du système limbique qu’après une ou deux minutes. Un bon moyen pour temporiser est de visualiser une image positive à la place de celle qui vous met en colère ou qui vous décourage ou bien de respirer dans le ventre.

Si vous avez un problème qui demande du temps pour être résolu, différez la recherche de la solution de 24 heures (si bien entendu la situation n’est pas urgente). L’avantage de cette méthode est que votre cerveau « pense » au problème, de manière inconsciente, pendant ce délai. Il a donc effectué une grande partie du travail, quand vous vous mettez à y réfléchir consciemment !

2. L’importance de vous poser les bonnes questions, à la place des mauvaises

Si vous vous poser des questions négatives, vous allez focaliser votre attention sur des facteurs négatifs, ce qui va engendrer bien évidemment en vous des sentiments négatifs ! Soyez bien conscient du fait que nos sentiments, nos émotions ne viennent pas de « nulle part », mais sont causés par nos pensées et nos questions. En fait, lorsque nous disons qu’une situation nous met en colère, c’est nous-même qui nous mettons en colère, sur cette situation.

3. Exemples de bonnes questions à vous poser

Lorsqu’il travaillait sur un projet de film, Walt Disney avait l’habitude de demander à ses collaborateurs : « Comment pouvons-nous améliorer cela ? » Cette question est réaliste, car elle suppose que le projet contient des points faibles, mais elle est positive, dans la mesure où elle empêche de s’éterniser sur les critiques, et invite au contraire à rechercher des solutions.

De même, dans la vie courante, demandez-vous ce que vous pouvez apprendre d’une situation, ce qu’elle vous apprend également sur vous et comment l’utiliser le plus possible à votre profit, même si elle comporte pour vous des désagréments et des désavantages.

Il est aussi très gratifiant de vous poser des questions comme « Qu’est-ce qui me rend heureux dans ma vie maintenant ? », « De quoi suis-je reconnaissant ? » En effet, nous avons trop tendance à nous focaliser sur ce que nous n’avons pas et à oublier ce que nous avons déjà !

Rappelez-vous également de ne pas considérer cette situation comme « envahissante », comme nous l’apprend la Psychologie Positive. Autrement dit, un problème dans un domaine de votre vie (par exemple, le travail) ne doit pas venir déborder sur un autre domaine de votre vie (comme la vie privée).

4. Evitez de répondre aux questions négatives des autres

Méfiez-vous non seulement de la manière dont vous vous posez des questions, mais également la manière dont les autres vous en posent. Certaines personnes ont tendance à faire partager aux autres leurs frustrations, leur mauvaise humeur ou leur dépression. N’autorisez pas les autres à faire déteindre leurs sentiments négatifs sur vous ! Répondez-leur poliment, mais fermement, en leur montrant que vous ne voulez pas entrer dans leur « petit jeu ».

Conclusion

Et vous, quelles sont les questions habituelles que vous vous posez ? Sont-elles, face à des situations qui vous contrarient, plutôt positives ou négatives ? Si vous avez tendance à être dans le deuxième cas, je vous invite à changer votre type de questionnement et vous sentirez rapidement la différence, dans la qualité de votre vie !

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