Votre niveau de travail est-il suffisant pour atteindre vos objectifs ?

Nous aimons nous fixer des objectifs, parce qu’ils nous projettent dans un avenir gratifiant. Cependant, nous devons souvent, pour les réaliser, mettre en oeuvre un processus long et difficile. Il existe, dans ce domaine, deux types de personnes : celles qui abandonnent devant la difficulté et celles qui, malgré les difficultés, persistent. Si, en cette période de l’année vous vous sentez découragé, démotivé, sur le point d’abandonner un but qui vous tient à coeur ou de réduire vos prétentions, alors lisez cet article : il est fait pour vous remotiver, par la compréhension d’un principe fondamental :

Un objectif « irréaliste » est en réalité un objectif que votre niveau actuel de travail ne vous permet pas d’atteindre A MOINS QUE VOUS NE CHANGIEZ RAPIDEMENT CE NIVEAU. La question cruciale que vous devez vous poser est donc la suivante : mon niveau de travail actuel est-il suffisant pour atteindre mon objectif ?

Cependant, pour que ce changement s’installe dans la durée et soit vraiment efficace, il faut que vous appliquiez les quatre principes fondamentaux suivants :

1. Persévérez !

Persévérer consiste à travailler à la réalisation de votre objectif, en faisant abstraction de tout ce qui pourrait vous en détourner. De nombreuses personnes abandonnent leurs objectifs, à cause d’une trop grande sensibilité aux circonstances extérieures (des mauvais résultats, des contraintes de temps, de nombreuses distractions, etc.)

Soyez bien conscient que nous progressons par « plateaux » : ne vous découragez pas, si vous ne voyez aucun progrès notable arriver dans l’immédiat, alors que vous travaillez davantage ou mieux. Persévérez !

Ne prenez pas non plus les contraintes (manque de temps, soucis, responsabilités) comme des excuses, pour ne pas travailler. Au contraire, utilisez ces contraintes comme des catalyseurs, pour travailler plus vite et mieux. En effet, elles vous forcent à être productif et concentré sur votre objectif, quand vous vous consacrez à sa réalisation. Avoir beaucoup de temps devant soi donne souvent des résultats contre-productifs, car nous pensons avoir tout le temps et avons alors tendance à procrastiner.

2. Tenez l’engagement que vous avez pris envers vous-même !

L’engagement consiste à ne pas trahir l’intention que vous avez eue : « Je veux réussir … », « Je veux faire tel métier ». L’engagement envers soi-même est aussi important que celui envers les autres. Ne vous précipitez pas vers la solution de facilité qui consiste à vous trouver des excuses, pour quitter prématurément l’aventure devant les difficultés que vous rencontrez. Se trouver des excuses est tentant, car c’est une manière de se retrouver à l’aise, en se sortant d’une situation difficile, mais n’oubliez pas que vous sortez alors « par la petite porte »…

Si vos résultats ne sont pas à la hauteur de vos attentes, c’est que votre travail n’est pas à la hauteur de vos objectifs : dites-vous qu’il en est de votre entière responsabilité (sans vous culpabiliser pour autant).

3. Visez l’excellence et non la moyenne !

Quel type d’élève ou d’étudiant(e) êtes-vous ? Celui ou celle qui se contente de la moyenne ou celui ou celle qui vise l’excellence ? Certes, viser l’excellence ne signifie pas forcément l’atteindre, mais constitue la clef qui vous permet de progresser. A l’inverse, vous contenter de la moyenne, c’est courir le risque, après des années de ce « régime de croisière », de vous retrouver en situation d’échec.

Vous pensez qu’il est fatigant d’en faire plus ? En réalité, un marathonien entraîné n’est pas plus fatigué, après une course, qu’une personne qui ne ferait jamais de sport et qui devrait courir 1 kilomètre !

Devenir excellent ou du moins approcher la zone d’excellence suppose que vous installiez jour après jour de bonnes habitudes de travail. Allez-y progressivement : lisez 10 pages d’un livre par jour, puis 20, etc., ou bien faites un exercice sur telle matière chaque jour, puis deux, etc. La clef de la réussite est la persistance et la régularité dans votre travail.

4. Soyez proactif !

Je reviens souvent dans mes articles, sur cette qualité, qui est selon moi fondamentale. Pour une explication de cette qualité, vous pouvez consultez l’un de mes articles précédents Comment progresser en philosophie grâce à vos métaprogrammes. Ce qui est étrange et désolant à la fois c’est de constater, chaque année, l’existence d’un certain nombre de copies médiocres (pour ne pas dire indigentes), non seulement au baccalauréat, mais aussi – ce qui est plus surprenant encore – dans les concours de philosophie (CAPES, Agrégation, entrée à l’Ecole Normale Supérieure).

Etre proactif consiste en tout premier lieu à corriger vos défauts de méthode ou à combler vos lacunes (même si elles datent de très longtemps). Ensuite, être proactif consiste à corriger, au fur et à mesure, votre stratégie de travail, en fonction des résultats que vous obtenez.

Conclusion

Il est à mon sens très regrettable que l’école ou l’université ne nous donne pas des outils, qui nous permettent de nous gérer sur le plan mental et émotionnel. Le monde du sport a – du moins dans les pays anglo-saxons – une nette avance sur ce point. Voici une exemple concret de « gestion mentale » pratiqué par un sportif américain, à l’entraînement. Il classe les mouvements qu’il répète en trois catégories :
– « Great », pour les mouvements parfaits ;
– « OK », pour les mouvement qui ont été réalisés convenablement ;
– « Need work », pour les mouvements que nous qualifierions de « ratés ».

Ainsi, quand vous obtenez un résultat qui ne correspond pas à vos attentes, ne le jugez pas de manière négative, sous peine de vous démotiver, mais pensez à vous dire : « Need work » ! A force de travailler vos points faibles, vous parviendrez au niveau requis, pour atteindre vos objectifs et réussir ainsi votre examen ou votre concours.

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