Dans l’un de ses livres, Stephen Covey donne l’exemple d’un étudiant qui vient le voir, pour s’excuser de ne pouvoir assister à son prochain cours, à cause d’une compétition de tennis, avec l’équipe de l’université. Covey engage alors la conversation avec son étudiant, pour lui faire comprendre que son absence ne dépend pas, comme il le croit, d’une obligation (il doit jouer avec son équipe), mais de son propre choix (il choisit de donner la priorité à cette compétition, sur le cours auquel il doit normalement assister).
Cet exemple parle à chacun de nous : nous préférons souvent nous réfugier derrière le prétexte d’une obligation, plutôt que de prendre clairement conscience de notre liberté de choix. Ce décalage entre notre expérience profonde et la manière dont nous l’exprimons aux autres ou à nous-mêmes, par des mots, prend de multiples formes qui sont étudiées, en Programmation Neuro-Linguistique. Cette discipline nous propose également des outils, pour prendre conscience de ce décalage et pour le réduire le plus possible.
Dans cet article, je vous propose d’adapter l’analyse que fait la PNL de ce problème, au domaine de l’apprentissage (de la philosophie, en particulier). Des énoncés comme « je dois travailler plus », « ce professeur m’a mis une mauvaise note, parce qu’il ne m’aime pas », « je n’y comprends rien » ou « les élèves me fatiguent » sont de bons exemples du problème dont nous allons parler. Alors, si vous avez tendance à vous répéter souvent ce genre de phrases, lisez cet article !